Sur mes chemins perdus...

Les vrais voyageurs sont ceux-là qui partent pour partir.

LOST ALMOST

Dernier chapitre d'un livre qui ne verra sans doute jamais le jour, derniers soupirs avant que le silence ne recouvre le tumulte de l'existence, derniers liens avec le destin, qui choisira pour moi un endroit, une heure, celle d'une fin, d'un recommencement ou de rien.

Seul l'inconnu qui se dresse devant moi se peut de contenir encore quelque espoir pour demain, mais je pars pourtant s'en en attendre rien. Je pars simplement, sans tristesse, sans joie. Je pars sans attente et sans but, sans colère non plus. Je laisse simplement derrière moi tout ce que j'ai trop vu, trop entendu ou pas assez peut-être. 

Les rires, les larmes, la douleur et la joie, chacun de nous a connu ça et je souhaite à tous les enfants de la terre d'en vivre pleinement, follement, intensément leur part. Mais si je ris encore et que je pleure encore, je sens au fond de moi que quelque chose n'est plus là, comme si les secondes continuaient inlassablement à s'égrener sous le cadran d'une horloge ayant déjà cesser de fonctionner. L'impression que les choses et le temps glissent désormais sur moi et que je pourrais m'arrêter-là. 

Qui vivra verra... Ou pas.
The long Road...
Aucune course aux followers d'aucune sorte, 
Aucune publication sur les réseaux sociaux.
 Juste quelques signes de vie, laissés ici ou là,
 Pour rassurer pour un temps encore incertain,
Celles et ceux qui le voudront bien...

Étonnez-moi...

A CEUX QUI RESTENT

Un sage de par là-bas me disait encore l’autre jour : ne pleure pas parce une chose se termine mais réjouis toi au contraire parce qu’elle a eu lieu…

Que nous apprendra la mort, se demandait Montherlant ? Ce que nous apprend déjà la solitude. Savoir n’exister pour personne, n’être plus rien, un grain de sable dans le sable du temps. Je peux être tenté par des mirages, chercher à communiquer avec les morts, cela m’apportera peut-être quelques consolations, mais une consolation moins grande que celle de ma solitude acceptée, assumée. Car dans cette solitude se découvre peut-être le miracle d’une alliance, d’une " relation autre " qui ne se vit plus sous les modes de l’espace-temps, mais sous le mode de ce que les anciens appelaient la " communion des saints ", participation subtile aux qualités de ceux qui ont disparu et qui nous demandent de les incarner davantage.

Ainsi je n’ai pas à regretter la bonté de mon père, de mon amie, mais j’ai à les vivre davantage. Je ne me laisse plus emporter par les ailes de sa présence évanouie, je n’en suis que plus présent à la terre qui garde les empreintes de notre brève promenade, de notre passage commun. 
Aimer l’autre, c’est renoncer à l’avoir, même mort, renoncer à ce qu’il revienne, découvrir qu’il est toujours là, dans un silence qui ne nous fait plus peur, dans un désert qui se fait l’hospitalier de ce que nous avons de plus précieux, l’essentiel qui reste quand il ne reste plus rien." Va vers toi-même ", disait la bien-aimée au bien-aimé dans le Cantique des cantiques. C’est aussi la parole de Dieu à Abraham. 

"Va vers ton désert, comme je vais vers le mien, c’est là qu’au détour des dunes nous nous rencontrerons, à l’oasis où, délivrés de nos soifs, nous serons le puits qui affleure l’un pour l’autre."

Sans avoir eu l’occasion de les partager ensemble, quelque chose me dit que vous comprendrez ces mots, et, au-delà, au-delà peut être de toutes considérations religieuses, que vous aurez envie de croire en ces idées. Pour ma part, c’est donc la joie de ce que vous avez su vivre et partager, avec l’être qui vous manque certainement encore aujourd’hui, que je fête, tous ces instants de vie dont vous êtes riches, ensemble, à tout jamais.

YIPPEE-KAI !

MERCI !

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont croisés ma vie.
Vous m'avez tant et tant appris.
MERCI !

Merci pour les rires, pour les larmes, pour tous ces matins, nos calins, mon chagrin. Merci pour tous ces instants partagés ou rêvés. Merci pour ce que tu m'as donné, appris, repris, volé. Merci pour ce qui est, ce qui fut, ce qui aurait pu être. Merci d'être et d'avoir été. Merci pour tous ces mots que tu m'as inspirés, pour cet endroit, né de nous, de cette envie de toi. Merci pour tous ces souvenirs, tous ces lieux qui résonnent si différemment aujourd'hui dans ma vie. Merci, à la femme, merci à la vie.

Vaya con Dios les z'amis...
Et en attendant votre tour, je vous laisse de quoi vous occuper 😛
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